Créer, c'est vivre deux fois.
Le module turtle est un ensemble d'outils permettant de dessiner à l'aide d'instructions simples.
Code Python traduit en HTML:from turtle import *
forward(100)
right(90)
forward(100)
left(90)
forward(200)
Les principales fonctions du module turtle sont :
Chaque mission est évaluée !
Vous pouvez des recherches sur la toile sur le module Turtle de Python.
Utilisez correctement ces informations pour créer une oeuvre personnelle !
Au cycle 4, les élèves s'initient à la programmation, en développant dans une démarche de projet quelques programmes simples, sans viser une connaissance experte et exhaustive d'un langage ou d'un logiciel particulier. En créant un programme, ils développent des méthodes de programmation, revisitent les notions de variables et de fonctions sous une forme différente, et s'entraînent au raisonnement.
Décomposer un problème en sous-problèmes afin de structurer un programme ; reconnaître des schémas. Écrire, mettre au point (tester, corriger) et exécuter un programme en réponse à un problème donné. Écrire un programme dans lequel des actions sont déclenchées par des événements extérieurs. Programmer des scripts se déroulant en parallèle. - Notions d'algorithme et de programme. - Notion de variable informatique. - Déclenchement d'une action par un événement, séquences d'instructions, boucles, instructions conditionnelles.
Jeux dans un labyrinthe, jeu de Pong, bataille navale, jeu de nim, tic tac toe. Réalisation de figure à l'aide d'un logiciel de programmation pour consolider les notions de longueur et d'angle. Initiation au chiffrement (Morse, chiffre de César, code ASCII...). Construction de tables de conjugaison, de pluriels, jeu du cadavre exquis... Calculs simples de calendrier. Calculs de répertoire (recherche, recherche inversée...). Calculs de fréquences d'apparition de chaque lettre dans un texte pour distinguer sa langue d'origine : français, anglais, italien, etc.
En 5e, les élèves s'initient à la programmation événementielle. Progressivement, ils développent de nouvelles compétences, en programmant des actions en parallèle, en utilisant la notion de variable informatique, en découvrant les boucles et les instructions conditionnelles qui complètent les structures de contrôle liées aux événements.

De Sami, l’épagneul gourmet qui ouvrait le four pour voler un boudin blanc, aux macaques de Bali négociant leurs larcins, une question persiste : le vol est-il vraiment le propre de l’homme ? Entre instinct, stratégie et morale, cette réflexion post-Louvre explore les frontières floues entre nature et culture.
Quand j’étais enfant, mon chien Sami, un épagneul breton à la truffe vive et au regard faussement innocent, avait pour habitude de nous surprendre.

Un soir de réveillon, alors que la maison embaumait le boudin blanc truffé, il parvint à ouvrir la porte du four avec la patte, pour en dérober un exemplaire encore fumant.
La scène provoqua d’abord un éclat de rire général, puis une certaine stupeur : comment avait-il su ?
Sami n’agissait pas par faim — la gamelle pleine en témoignait — mais par envie, ruse et opportunisme.
Et c’est sans doute ce souvenir qui me revient, chaque fois qu’on évoque la question : le vol est-il le propre de l’homme ?
À Bali, dans le temple d’Uluwatu, des macaques se sont rendu célèbres par leurs méthodes dignes d’un film de cambriolage.

Ils subtilisent lunettes, téléphones ou sacs aux touristes distraits, puis attendent la rançon : un fruit ou un biscuit pour rendre l’objet volé.
Les chercheurs qui les ont observés ont remarqué qu’ils savaient évaluer la valeur de ce qu’ils volaient : un téléphone est échangé contre plus de nourriture qu’un mouchoir.
Ce comportement, appris et transmis d’un individu à l’autre, n’a rien d’un simple réflexe : c’est une véritable stratégie d’échange, presque une petite économie parallèle.
Certaines histoires circulant sur internet relèvent davantage du mythe contemporain.
On raconte que des grands singes masqués pilleraient des marchés africains, dérobant fruits et vivres avant de disparaître dans la forêt.

Aucune observation sérieuse ni photographie scientifique ne vient confirmer ces récits ; ils semblent plutôt provenir de montages ou de vidéos détournées.
Cette confusion illustre notre fascination pour les animaux « malins » et notre tendance à leur prêter des comportements humains.
Dans ce cas, le « vol » devient une fable morale, plus qu’un fait observable.
Plus près de nous, de nombreux propriétaires de chats ont découvert, un matin, des chaussettes ou des gants étrangers déposés sur le paillasson.
Des études ont confirmé que certains félins ont pour habitude de ramener des objets appartenant à d’autres foyers.
Les scientifiques peinent à expliquer ce comportement : instinct de chasse, curiosité, jeu ou recherche d’attention ?
Il s’agit bien d’une forme d’appropriation, mais sans intention de nuire : une sorte de vol naïf, sans conscience de la propriété.
Depuis des siècles, on accuse la pie bavarde de voler les bijoux et les pièces étincelantes.
Pourtant, les observations récentes montrent qu’elle se montre plutôt méfiante envers les objets nouveaux ou brillants.

Ce mythe, popularisé par les contes et l’opéra, repose davantage sur notre imaginaire que sur des faits réels.
Il révèle à quel point nous projetons nos propres notions de tentation et de convoitise sur les animaux.
Des loutres de mer ont récemment défrayé la chronique sur la côte californienne. L’une d’elles, identifiée par les biologistes sous le nom d’Otter 841, a été observée à plusieurs reprises en train de s’emparer de planches de surf. Non contente de grimper dessus, elle les repoussait parfois au large, au grand désarroi des surfeurs médusés.
Les spécialistes évoquent un comportement territorial ou ludique, lié à la proximité des zones d’alimentation et à l’habituation des animaux à la présence humaine. Ce qui amuse les réseaux sociaux — ces « loutres voleuses » semblant caricaturer nos propres travers — interroge pourtant plus profondément la notion de vol.

Chez ces mammifères marins, le geste n’a rien de moral : c’est une interaction instinctive, parfois défensive, parfois curieuse. Reste que l’image d’une loutre emportant une planche comme un trophée semble rappeler, avec humour, que la frontière entre jeu et appropriation n’est pas toujours si nette.
Dans la nature, certaines espèces volent réellement : non pas des bijoux, mais de la nourriture.
Les goélands, les frégates ou encore certaines araignées pratiquent ce que les biologistes appellent le kleptoparasitisme : ils s’emparent des proies capturées par d’autres.
Ce comportement est répandu, logique sur le plan de la survie : économiser son énergie en profitant du travail d’autrui.
Ici, le « vol » n’est pas moralement condamnable : il est écologiquement rentable.
Ces exemples montrent que l’appropriation indue existe bien ailleurs que chez l’homme.
Mais chez nous, le vol ne se réduit pas à un geste : il devient une question de morale et de droit.
L’homme invente la propriété, la loi, la sanction ; il crée aussi la valeur symbolique des choses.
Voler, pour nous, ce n’est pas seulement prendre : c’est transgresser une règle commune.
En repensant à Sami et à son boudin blanc, je me dis qu’il ne volait pas : il s’appropriait une tentation laissée à portée de museau.
Chez lui, aucun remords, aucune loi ; seulement la satisfaction du geste accompli.
Chez nous, voler n’est pas qu’un acte, c’est une frontière morale.
Alors, le vol est-il le propre de l’homme ?
Peut-être pas dans le geste… mais sans doute dans la conscience de ce qu’il signifie.
Post-scriptum : Les illustrations accompagnant cet article ont été générées à l’aide d’outils d’intelligence artificielle (ChatGPT et Canva).
Elles ne représentent pas de scènes réelles ; leur but est uniquement illustratif et pédagogique.
Firefox est un très bon navigateur alternatif!
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